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EN PRATIQUE – Débattre—Partie 2

Apprendre à débattre

Approche Théorique

L’être humain est un être de langage et ce langage exprime son désir de rencontrer l’autre et d’établir avec cet autre une communication. De ce fait l’échange, le dialogue, la discussion, le débat permettent d’approfondir et de mieux maîtriser ses capacités d’argumentation, de mieux en connaître la portée, de favoriser l’écoute, le respect de l’autre, de développer son esprit critique mais aussi ses compétences de citoyen. Le débat est une forme de communication orale qui nécessite de maîtriser l’argumentation. Or tous les élèves ne sont pas à égalité devant la parole, devant l’expression orale, devant l’argumentation qui est la condition même de l’exercice d’une citoyenneté active et participative. Cette inégalité devant la parole ne saurait être confondue avec l’inégalité devant le savoir. C’est pourquoi la maîtrise du savoir ne confère pas nécessairement la maîtrise de l’argumentation : on peut tout connaître de la stratégie militaire et ne pas savoir gagner une bataille ; on peut connaître les  quantités de recettes culinaires sans jamais réussir un seul plat ; on peut connaître certaines techniques de la natation sans pour autant être capable de nager. Passer de l’acte d’écrire tel qu’il est pratiqué à l’école à l’acte de parler dans un débat peut être pour les élèves et étudiants une démarche difficile. Un apprentissage est donc souhaitable afin de permettre à chaque élève d’acquérir aisance et confiance en soi dans la prise de parole, afin de développer l’aptitude des élèves et étudiants à argumenter dans un débat. C’est l’apprentissage même de la Démocratie. Il s’agit pour l’enseignant de proposer des situations diversifiées qui vont permettre aux étudiants de prendre la parole.

EN PRATIQUE – Débattre--Partie 1

Repères théoriques

Selon D. Schnapper, l’existence de la nation implique que ses membres admettent des normes et des lois communes, qu’il y ait un minimum d’accord entre les individus sur la vie en commun. La nation exige donc la référence à un intérêt général qui dépasse la simple somme des intérêts particuliers, ainsi qu’un sens de la modération et du compromis dans la vie publique. « ... la nation suppose que s’est constitué un espace politique (un domaine public commun) au sein duquel on cherche à dépasser les différences entre les populations par la discussion publique et le respect de la loi, fondés sur une idée de l’intérêt collectif ».

La discussion apparaît ainsi comme permettant l’émergence d’un compromis, d’un accord autour de ce qui caractérise l’intérêt général. P. Caniez confirme ce propos, il estime que la discussion seule permet de confronter la pluralité des points de vue, D’explorer les différents aspects et la complexité des problèmes et d’élaborer des solutions adaptées. Et de préciser « ... il n’y a de communauté politique que fondée sur la discussion, et non pas sur la violence ... ».

La discussion peut impliquer différentes populations, mais également des individus, des syndicats, des groupes de pression et des partis. Ainsi P. Caniez la défini comme intéressée et portant en elle la défense d’intérêts particuliers, même si elle aboutit à des solutions de compromis. C’est cette dimension de l’intérêt qui distingue selon lui la discussion du dialogue. Et il cite les travaux d’Eric Weil qui conçoit le dialogue comme un débat désintéressé, entre hommes de culture, sur la définition des valeurs fondamentales comme l’égalité, la liberté, la justice ...

Si les notions de discussion et de dialogue ont donc des caractéristiques et des objets différents, elles se rejoignent pourtant.

Ce sont, en effet les valeurs qui fondent les règles et les normes, des règles et des normes qui, à leur tour, organisent la vie en commun.

"Oui, je me suis retrouvé face à un lion, il y a quelques jours. Et par chance, j'étais seul et sans pistolet…"
"Qu'est-ce que tu as fait ?"
"Que pouvais-je faire ? D'abord, je l'ai regardé droit dans les yeux, mais il est lentement venu vers moi. Je me suis écarté, mais il s'est encore rapproché de moi…Je devais réfléchir rapidement."
"Comment t'es-tu enfui ?"
"Je l'ai juste laissé, et je suis passé à une autre cage…" 

 Myope comme une taupe ", " Rusé comme un renard "?... les termes empruntés au monde animal sont portés partout. La preuve :
Que vous soyez fier comme un coq, fort comme un boeuf, têtu comme une mule, malin comme un singe, chaud lapin ou fine mouche, vous êtes tous un jour ou l'autre devenu chèvre pour une caille aux yeux de biche. Vous arrivez frais comme un gardon à votre premier rendez-vous et là, pas un chat ! Vous faites le pied de grue, vous demandant si cette bécasse vous pose réellement un lapin. Le type qui vous a obtenu ce rencard, avec lequel vous êtes copain comme cochon, vous l'a certifié : " Cette poule a du chien, Une vraie panthère ".
C'est sûr, vous serez un crapaud mort d'amour. Mais tout de même, elle vous traite comme un chien. Vous êtes prêt à gueuler comme un putois, mais non, elle arrive. Bon, dix minutes de retard, il n'y a pas de quoi casser trois pattes à un canard. Sauf que la fameuse souris est en fait plate comme une limande, myope comme une taupe, elle souffle comme un phoque et rit comme une baleine. Vous restez muet comme une carpe. Elle essaie bien de vous tirer les vers du nez, mais vous noyez le poisson. Vous avez le bourdon, envie de verser des larmes de crocodile. Vous finissez par vous inventer une fièvre de cheval qui vous permet de filer comme un lièvre. Vous avez beau être doux comme un agneau, faut pas vous prendre pour un pigeon ! 

ne tortue rentre d’un bar tard le soir, lorsqu'elle se fait agresser par trois escargots. Plus tard, alors qu'elle fait sa déposition à la police, l’inspecteur lui demande : - Alors, pouvez-vous me dire ce qui s'est passé ? - Non, pas vraiment, répond la tortue, tout s'est passé trop vite !

Une équipe de Ouaga est envoyée en Ouayougi pour interviewer un berger.
Ils en trouvent un et s'approchent de lui:
-Bonjour Monsieur, nous voudrions vous poser quelques questions?
-Bien sur.
-Alors, quel est votre meilleur souvenir ici?
-Eh bien... C'est quand ma chèvre s'est perdue dans le maquis, on la retrouvée le soir et pour fêter ça on fait une grande fête et on à tous enculés la chèvre!
-Oui...mais ça on s'en fout...Quelle est votre deuxième meilleur souvenir alors?
-Ah! Ça c'est quand mon âne s'est perdu dans le maquis, on la retrouvé le soir, on a fait une grande fête et on a tous enculés l'âne!
-Bon d'accord, si vous refusez de nous donner des informations constructives vous allez nous dire quel est votre pire souvenir.
-Baaa... Mon pire souvenir c'est quand je me suis perdu dans le maquis.

C'est une blonde qui va chez le coiffeur avec son walkman sur les oreilles.
Alors le coiffeur lui demande de l'enlever plusieurs fois, mais à chaque fois elle refuse.
Le coiffeur finit par lui demander pourquoi, et elle répond :
"Mon copain m'a dit que si je l'enlevais, je mourrais !"

Au bout de 20 minutes la blonde accepte enfin de l'enlever et tombe raide morte !
Le coiffeur, ne comprenant pas, mets le walkman sur ses oreilles et entends "Inspire, Expire ... Inspire, Expire ..."

Deux militaires à l'entraînement : 

"Pourquoi t'es tu engagé dans l'armée toi ?
-Parce que je suis célibataire et j'aime la guerre. Et toi ?
-Moi, je suis marié, et je voulais la paix !"

Quel est le point commun entre les hommes et les spots de pub ?

On ne peut pas croire un mot de ce qu'ils disent.

Deux copains discutent au café : 

- A ton avis, si on t'accroche une corde de 40 centimètres avec un poins de 4 kilos au testicule droit, et une corde d'un mètre avec un poids de 3 kilos au testicules gauche, laquelle va lâcher en premier ?

- La corde vocale !!